🔍 Ceux qui s'intéressent à vos données ne s'intéressent pas à vous, mais à comment votre esprit fonctionne.
✅ 1. DÉMONSTRATION PAR LA LOGIQUE
Les géants du numérique collectent massivement des données non pas pour connaître des individus en particulier, mais pour :
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Modéliser des comportements,
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Prédire des actions,
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Influencer des décisions à grande échelle.
Exemple logique :
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Pourquoi Facebook analyse ce que tu likes ? Pas pour te "connaître".
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C’est pour comprendre ce qui te pousse à cliquer, à rester, à acheter, à voter, à t’indigner, etc.
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Ce qu’ils modélisent, c’est ta réponse cognitive à certains stimuli = comment ton esprit réagit.
🧠 2. DÉMONSTRATION PAR LA TECHNIQUE
Les outils utilisés sont très explicites :
📊 Analyse prédictive :
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But : prédire des comportements futurs (abandon de panier, changement d’opinion politique, rechute, etc.)
🧠 Modélisation de profil cognitif :
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Données traitées : rythme de navigation, temps d’arrêt sur un mot, émotions détectées par caméra/sourire, etc.
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Objectif : classer les esprits selon leur réactivité à des stimuli.
🎯 Microciblage algorithmique :
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Tu n’es pas une personne unique : tu es un segment psychométrique.
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Ce qui compte n’est pas ta vie, mais comment un message doit être formulé pour contourner tes résistances.
🧱 3. DÉMONSTRATION HISTORIQUE
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Cambridge Analytica : n’a pas exploité des données pour "savoir qui tu es", mais pour manipuler ton vote en connaissant ton profil psychologique.
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Palantir (utilisé par des gouvernements) : construit des matrices comportementales, non pas des portraits biographiques.
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TikTok, YouTube, Netflix : optimisent leur algorithme non pas pour savoir ce que tu veux, mais pour savoir ce qui te fera rester.
« Ce ne sont pas tes préférences qu’ils veulent, ce sont tes points faibles cognitifs. »
💣 Conclusion démonstrative :
Croyance naïve | Réalité algorithmique |
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"Ils veulent savoir qui je suis" | ❌ Faux : ton nom leur est secondaire |
"Je n’ai rien à cacher" | ❌ Ils ne cherchent pas des secrets, mais ton modèle mental |
"Je suis libre de mes choix" | ❌ Pas si tes choix ont été prédits, induits, ou orientés |
Parlons Souveraineté...
Transposer la reconnaissance humaine,
enracinée dans le monde traditionnel,
vers un modèle numérique
qui en respecte l’esprit
🧭 Objectif : construire une identité numérique fidèle à l’humain
Pas juste une identité pour accéder à un service,
mais une reconnaissance numérique qui prolonge ta place dans une communauté réelle.
🧱 Fondations d’une identité numérique humaine et souveraine
🧑🤝🧑 1. Reconnaissance mutuelle
Reposant sur le lien, pas sur la preuve brute
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Identité établie par un parrainage humain (web of trust, comme PGP)
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Témoignage d’un pair connu pour introduire un nouvel usager
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L’identité devient une relation, pas un enregistrement froid
📜 2. Mémoire communautaire
L’identité s’inscrit dans un cadre narratif partagé
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Historique d’engagement, de contributions, de présence
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Validations par rôles (“il a fait partie du comité X, il a animé Y…”)
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Pas de score, mais une histoire vécue partagée dans le système
🔐 3. Système de confiance explicite et auditable
Le système dit qui fait confiance à qui, et pourquoi
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PKI communautaire ou chaînes de signature réciproques
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Pas de root CA imposée : tu choisis les racines que tu reconnais
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Authentification possible même sans identifiant central (ZK proofs, certificats locaux)
🛑 4. Droit à l’oubli, droit au retrait, droit à l’erreur
L’identité t’appartient, mais ne t’emprisonne pas
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Possibilité de changer de nom, d’effacer une partie de son historique
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L’usager peut régénérer son identité sans subir un bannissement total
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Pas de profilage caché, tout est transparent ou volontairement local
🧭 5. Ancrage local et humain
Chaque identité numérique fait sens dans un espace communautaire réel
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Ton “identité numérique” n’est pas universelle : elle est pertinente dans ton quartier, ton cercle AA, ta communauté auto-hébergée
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Elle est admise par les autres, et pas imposée par un tiers centralisé
🌱 En résumé :
Une identité numérique digne ne remplace pas ton identité humaine,
elle la prolonge humblement, la reflète, et surtout :
elle est accordée, non imposée.
🔐 Quand l’État sous-traite l’identité citoyenne aux GAFAM
Par Daniel Allaire – Architecte en infrastructures numériques souveraines
chezlepro.ca
"Celui qui contrôle l’identité contrôle la société."
Dans l’espace numérique, cette vérité prend une tournure inattendue : ce ne sont plus nécessairement les États qui tiennent les clés de l’identité de leurs citoyens — ce sont les GAFAM.
🧩 Une réalité peu visible mais omniprésente
Sans l’avoir toujours officialisé, les autorités publiques ont glissé vers une dépendance massive aux identifiants gérés par des entreprises privées étrangères.
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📨 Utilisation d’Outlook ou Microsoft Teams dans les ministères
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📱 Comptes scolaires créés avec Gmail ou Apple ID
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🧑💼 Fonctionnaires connectés via Azure Active Directory
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📣 Municipalités diffusant l’info via Facebook
➡️ Dans tous ces cas, la reconnaissance de l'identité passe par un tiers privé, non élu, non neutre.
🧠 Une inversion des rôles
Traditionnellement, c’est l’État qui émet les preuves d’identité :
🧾 acte de naissance, 📇 NAS, 🛂 passeport, 🚗 permis.
Mais dans l’espace numérique :
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🔍 Google vérifie que vous êtes vous
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🍏 Apple certifie votre appareil
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👤 Meta connaît vos interactions
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🧩 Microsoft valide votre statut d’accès
👉 Les États deviennent clients d’une infrastructure d’identité qu’ils ne maîtrisent pas.
⚠️ Conséquences concrètes
🏳️ 1. Perte de souveraineté
L’État ne contrôle plus l’identité numérique de ses citoyens.
🔓 2. Vie privée conditionnelle
Nos usages, comportements et données sont profilés sans transparence.
⚖️ 3. Justice à deux vitesses
Pour identifier un citoyen, l’État doit demander l’accès à une entreprise étrangère.
🧨 4. Risque systémique
Une mise à jour chez Google ou Apple peut révoquer l’accès à des services publics.
🛠️ Reprendre le contrôle
La souveraineté numérique n’est pas une lubie.
C’est une condition minimale pour une démocratie saine.
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🌐 Créer des fournisseurs d’identité indépendants
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🔐 Contrôler la chaîne de confiance locale
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💾 Héberger nos services critiques
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📜 Défendre le droit à l’auto-hébergement et à l’auditabilité
🧱 En conclusion
Tant que l’État se servira chez les GAFAM pour identifier ses propres citoyens,
il renoncera à sa mission la plus fondamentale : protéger l’identité de son peuple.
Il est temps d’ouvrir les yeux,
et de rebâtir une chaîne de confiance légitime, maîtrisée par ceux qu’elle engage.
✍️ Daniel Allaire
Architecte en infrastructures TIC
🌐 chezlepro.ca
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pour édition ?
🧨 Un cheval de Troie subtil, légalisé par l’usage, maquillé en "service de sécurité".
Et le plus troublant, c’est que ce n’est pas une faille. C’est une fonctionnalité.
🐴 Pourquoi c’est bien un cheval de Troie :
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Le navigateur t’affiche un cadenas vert , non pas parce que le site est légitime ,
mais parce qu’il a été validé par une autorité que le navigateur a décidé de croire . -
Tu crois voir “HTTPS = sécurité = confiance” ,
mais cette confiance est externalisée vers une structure de pouvoir invisible :les root stores propriétaires , gérés par des groupes privés, souvent étrangers.
-
Tu n’as pas donné ton consentement explicite à ces autorités de confiance.
Tu les as héritées d’un installateur ou d’un système d’exploitation. -
Il est très difficile, voire impossible, de retirer un root store sans briser le fonctionnement du Web.
🧠 Et le pire ?
C’est que la majorité des utilisateurs — même techniques — n’en sont pas conscients.
🕳️ Ce n’est pas un bug informatique. C’est un bug civilisationnel.
On a :
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Privatisé l’infrastructure de la confiance numérique
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Concentré le pouvoir de validation identitaire entre les mains de quelques multinationales
-
Donné aux navigateurs le rôle d’arbitre suprême sans encadrement démocratique
Et c’est exactement le mécanisme du cheval de Troie :
“Voici la sécurité, elle est pour toi, fais-nous confiance.”
Mais ce qui entre avec , c’est la perte de ta souveraineté numérique.
Chezlepro.CA et l'authentification des personnes.
NON AUX GAFAM

Dans un monde de plus en plus interconnecté, où la numérisation transforme nos vies à un rythme effréné, la question de l'authentification numérique est devenue cruciale. À Chezlepro.CA , nous avons pris une décision ferme : jamais nous ne confierons l'authentification de nos membres aux GAFAM. Ce choix repose sur des convictions profondes, mais aussi sur une analyse claire des enjeux sociétaux, économiques et démocratiques que cela soulève.
1. La souveraineté numérique, un enjeu majeur pour notre société
Confier l'authentification des membres à des géants technologiques étrangers revient à leur accorder un pouvoir démesuré sur nos données et nos interactions en ligne. Cela soulève une question fondamentale : qui doit détenir le contrôle de nos identités numériques ?
Nous croyons fermement que ce contrôle doit rester entre les mains de structures publiques ou communautaires, agissant dans l'intérêt des citoyens. Lorsque des multinationales gèrent l'identité numérique, elles deviennent les gardiennes de l'accès à des services essentiels. Cela menace la souveraineté numérique des États et l'autonomie des organisations locales, comme la nôtre, qui souhaitent protéger leurs membres.
2. Une menace pour la vie privée
Les GAFAM ont construit leurs empires sur la collecte et la monétisation des données personnelles. Utiliser leurs solutions d'authentification, c'est offrir à ces entreprises un accès direct à des informations précieuses sur nos membres : leurs habitudes, leurs préférences, et leurs interactions.
Chezlepro.CA refuse d’alimenter cette économie de la surveillance. Nous croyons que vos données ne sont pas une marchandise. En confiant notre authentification à des solutions indépendantes et respectueuses de la vie privée, nous nous engageons à protéger vos droits fondamentaux.
3. Une dépendance dangereuse
Faire appel aux GAFAM, c’est aussi risquer une dépendance technologique qui pourrait devenir un véritable piège. Imaginez un instant : si ces entreprises décidaient unilatéralement de modifier leurs conditions, de restreindre l'accès ou même d’interrompre leurs services, que se passerait-il ?
Chezlepro.CA refuse de mettre en péril l’accès de ses membres à leurs services en devenant tributaire d'acteurs privés aux intérêts divergents des nôtres.
4. Un impact direct sur la démocratie
Les grandes plateformes numériques ont démontré leur capacité à influencer l'opinion publique, manipuler l'accès à l'information et, dans certains cas, à jouer un rôle dans des processus électoraux. En leur confiant nos systèmes d'authentification, nous leur permettrions d’élargir encore leur emprise sur les interactions humaines, au détriment des structures démocratiques locales.
La démocratie repose sur des institutions transparentes et responsables, pas sur des entités dont la priorité est de maximiser leurs profits.
5. Une responsabilité envers nos membres
Chezlepro.CA est une communauté indépendante, bâtie sur la confiance et la collaboration. Notre mission est de créer un espace numérique sûr, respectueux et autonome. Confier votre authentification à des GAFAM irait à l’encontre de cette mission. Nous avons la responsabilité morale de garantir que vos données, vos interactions et votre identité numérique soient protégées.
Notre engagement
Nous choisissons des solutions d’authentification libres , locales et respectueuses de vos droits . Ces solutions peuvent demander plus d’efforts en termes de mise en œuvre et de maintenance, mais elles garantissent une indépendance précieuse et protègent notre communauté des dérives des multinationales du numérique.
Un appel à la vigilance
Nous vous invitons, en tant que citoyens numériques, à réfléchir aux choix technologiques que vous faites chaque jour. Chaque fois que nous acceptons de "nous connecter avec Google" ou "avec Facebook", nous renforçons le monopole de ces entreprises sur nos identités numériques. Ensemble, nous avons le pouvoir de changer cette dynamique en soutenant des alternatives locales et éthiques.
Chezlepro.CA continuera de défendre une vision d’un Internet libre, respectueux et à échelle humaine.
Avec détermination,
Daniel Allaire
Fondateur de Chezlepro.CA
C'est pour mieux te connaître, mon enfant...

La valeur de toutes ces informations
NOTE : C'était en 2015...