La dérive étatique et l’urgence d’un modèle cyber-social souverain

1. La mission étatique : un idéal trahi

Sur papier, l’État québécois s’est donné une mission claire :

  • servir Ă©quitablement tous les citoyens,

  • protĂ©ger les ressources collectives,

  • assurer une gestion responsable et transparente.

En pratique, cette mission est systématiquement compromise. Les grands projets informatiques et administratifs accumulent les retards, les dépassements de coûts et les échecs. Le citoyen paie plus, attend plus, et reçoit moins.

2. Le dénominateur commun : une incapacité structurelle

Les enquêtes du Vérificateur général et de commissions spéciales révèlent toujours les mêmes symptômes :

  • Gouvernance dĂ©ficiente : les comitĂ©s reçoivent une information incomplète ou biaisĂ©e.

  • DĂ©pendance aux intĂ©grateurs privĂ©s : les besoins sont dĂ©finis et exĂ©cutĂ©s par les mĂŞmes firmes, gĂ©nĂ©rant conflits d’intĂ©rĂŞts et surcoĂ»ts.

  • Culture du “big bang” : on dĂ©ploie d’un seul coup des systèmes mal testĂ©s, avec les pannes massives qui en dĂ©coulent.

  • Reddition de comptes illusoire : la rĂ©alitĂ© est maquillĂ©e jusqu’au moment oĂą le dĂ©sastre Ă©clate publiquement.

  • PrioritĂ© aux conditions de travail internes : plus d’attention Ă  la mĂ©canique bureaucratique qu’au service citoyen.

Résultat : l’organe étatique démontre son incapacité à remplir la mission qu’il proclame.

3. Les conséquences pour les citoyens

  • Des milliards de dollars engloutis dans des projets ratĂ©s.

  • Des services essentiels qui deviennent inaccessibles ou dysfonctionnels (ex. transport, santĂ©, services en ligne).

  • Une perte de confiance envers les institutions, remplacĂ©e par le cynisme et la rĂ©signation.

Autrement dit : l’État gère sa structure, pas ses responsabilités.

4. La fracture de résilience

Pendant que l’État s’enlise, certains groupes — élites financières, multinationales technologiques — sécurisent leurs propres ressources. Le citoyen, lui, se retrouve sans filet, exposé aux pannes, aux pertes de données et aux dérives des monopoles.

C’est ce que nous appelons la fracture de résilience : ceux qui ont les moyens se protègent, les autres subissent.

5. Une alternative citoyenne : Chezlepro

C’est ici qu’intervient Chezlepro, un modèle cyber-social viable et souverain, construit sur trois piliers :

  • ViabilitĂ© : des solutions pragmatiques, locales, adaptĂ©es aux besoins rĂ©els, testĂ©es et dĂ©ployĂ©es progressivement.

  • SouverainetĂ© : des outils libres et transparents, hĂ©bergĂ©s au QuĂ©bec, Ă©chappant Ă  la dĂ©pendance des multinationales.

  • Dimension sociale : une technologie au service de la communautĂ©, renforçant la solidaritĂ© plutĂ´t que l’isolement.

6. Appel citoyen

Le diagnostic est clair : l’État, tel qu’il fonctionne, est incapable de mener à bien sa mission.
Nous avons le devoir, comme citoyens, de :

  1. Reconnaître cette dérive sans complaisance.

  2. Dénoncer l’usage improductif de nos ressources collectives.

  3. S’engager dans des modèles alternatifs, bâtis par et pour les citoyens.

Chezlepro est l’une de ces alternatives. Une voie pour reprendre la maîtrise de notre avenir numérique, ici, au Québec.