💬 Comment ton long fil de souvenirs donne tant de pouvoir aux réseaux sociaux
Plus ton historique s’allonge — photos, messages, anniversaires, souvenirs, commentaires, petites traces de vie — plus tu développes un attachement émotionnel à la plateforme.
Et ça, les réseaux sociaux le savent très bien.
Ce n’est pas parce que tu es faible.
C’est parce que tu es humain.
Et quand tu souhaiteras changer de plateforme,
en réalité, ce que tu quittes…
c’est tout ce que tu as vécu là -dedans :
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des amitiés,
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des messages précieux,
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des moments de joie,
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des confidences,
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des petits bouts de ta vie.
Et c’est précisément ça que les plateformes utilisent pour te retenir.
Elles transforcent ton passé en levier émotionnel.
Pas pour te protéger.
Pas pour t’aider.
Mais pour t’empêcher de partir.
En exploitant tes instincts —
ton sens de continuité,
ton besoin naturel de garder tes souvenirs,
ton attachement aux gens que tu aimes.
C’est pour ça que quitter peut faire mal.
Pas parce que la plateforme était bonne pour toi,
mais parce qu’elle a capturé tes souvenirs
et qu’elle s’en sert pour peser sur tes émotions.
Ce n’est pas une relation saine.
C’est un attachement conçu pour te retenir.
Le reconnaître, ce n’est pas du drame.
C’est de la lucidité.
Et ça redonne du pouvoir :
le pouvoir de choisir ce que tu veux garder
et ce que tu veux reprendre en main.